Le graffiti se traduit telle une peinture transitoire en acte, où le peintre agit sur et avec la réalité ordinaire de la ville. Usant de l’écriture, du corps, du temps et de l’espace in situ, il convoque une variété de pratiques (chorégraphie, marche, ethnographie, mode...). Son processus contient une part non maîtrisable due, notamment, à son statut illégal, laissant place au hasard qui engendre de nombreux événements et interactions intégrés à la peinture. Son public peut prendre le statut tant de regardeurs que d’activateurs.
Si le titre de l’exposition, PHASES, fait référence à l’idée d’un ensemble d’actions et d’une évolution, il prend aussi en compte ce passage par l’exposition et l’impossibilité, pour le graffiti, de s’exposer tel quel.
Nocturne le 7 octobre -18h30 > 22h. Entrée gratuite à cette occasion.