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Reportage : Midi Festival 2008

Une réputation qui n’est plus à faire tant le cadre et la programmation semble se retrouver dans une parfaite harmonie. Retour sur cette soirée du 25 juillet au Midi Festival…entre intimité et éclectisme.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 22/05/2009 - Modifié le 01/06/11 12:38

Vendredi soir avait lieu le lancement de l'édition 2008 du Midi Festival à Hyères, avec des groupes venus d’ici et d'ailleurs, de Hyères à la Californie : Girls, Hifiklub, Why ? et James Chance…des groupes ne se ressemblant pas à première vue mais qui portent en eux ce désir de transmettre à un public ouvert une musique sortie des carcans du formatage.

En effet, le Midi festival a tout de ces festivals que l’on pourrait trouver aux antipodes des grandes machines de guerre estivales, se démarquant à la fois par son cadre intimiste et sa programmation éclectique.

Un public ultra « bobo » est venu en nombre s’allonger sur les transats ou nattes de paille mis à disposition, ou simplement boire une bière ou un verre de vin devant la petite scène installée dans le jardin de la Villa Noailles.

Après la power pop de Girls, la soirée se poursuit avec Hifiklub.
Ce groupe varois qui monte, offrit un set énergique, mêlant avec finesse rock et pop trouble. Proposant au fil des morceaux de nouvelles compositions tout droit sorties d’une résidence de quelques jours, leur musique semble avoir cette extrême particularité de ressembler à la fois à beaucoup de choses et pourtant d’en différer totalement. Souhaitant « se réinventer chaque fois » ils ont pris l’habitude d’inviter des multiples personnalités ; cette fois ce fut le grand multi-instrumentiste Robert Aaron qui vint partager la scène.

Les deux groupes précédents semblaient avoir réellement plongé ce public dans les confins musicaux qu’offre ce cadre magique. Le groupe californien Why ? continua sur cette lancée en proposant un set vibrant et envoûtant, où les voix et surtout les divers instruments se mêlent à merveille, créant ainsi une ambiance aussi confinée qu’agréable.


La soirée se clôt devant un mythe : James Chance, réel précurseur dans les années 70 et 80 d’une musique exaltée, une musique quelque peu érudite, certes, mais au pouvoir transcendantal. Accompagné aussi de Robert Aaron et des Contorsions, il fut plus qu’une cerise sur le gâteau en cette soirée d’été...
Quel(le) Chance !

par Agathe Olivier

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