Quelques semaines après la sortie du jeu Pokemon Go en France, les premières tentatives d'exploitation du phénomène apparaissent. C'est sans surprise dans le secteur du tourisme que les initiatives se font les plus nombreuses. Une étude du CRM hôtelier Ryan Solutions qu'on peut lire dans Hotelier Magazine, stipule ainsi que 9,2% des 5.000 hôtels analysés ont évoqué Pokémon Go sur leurs comptes Twitter.
Les sites touristiques devraient eux aussi profiter des chasses Pokémon. La présence de créatures sur certains lieux culturels pourrait bien doper les visites. Du côté des Offices de tourisme on a senti le vent tourner. Rouen a été le premier à recenser les Pokémons présents dans la ville. On sait ainsi que des "Miaouss" se trouvent rue du Gros-Horloge....
Dans la région, c'est la ville de Gap qui a fait preuve d'originalité ! L'Office de Tourisme invite ainsi les joueurs à enfiler leurs baskets, "smartphone et pokéballs en poche" et à partir à l'assaut de la ville. Une chasse ludique qui allie découvertes du patrimoine et jeu. A Marignane on organise carrément un Poketrain les 11,18 et 25 août en compagnie de Kevin Burnat "le champion de France et, sans doute, d'Europe du jeu Pokémon Go".
Si le MuCEM ou autre lieu pourraient se réjouir si de petites créatures venaient emprunter leurs couloirs, la présence de Pokémon dans des lieux de mémoire et de recueillement pose problème. On pense notamment à Auschwitz, ou plus proche de chez-nous au Camp des Milles où la chasse aux Pokémons serait déplacée. D'ailleurs l'ancien camp nazi d'Auschwitz et le musée de l'Holocauste de Washington, ont demandé à la société Niantic éditrice du jeu de déréférencer les Pokémons présents sur ces sites.
