Réparer les vivants raconte l’histoire d’une transplantation cardiaque entre le moment de la mort de Simon, 19 ans, et l’arrivée du coeur dans le corps de Claire, 50 ans. Telle une chanson de geste, les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Le génie de Maylis de Kerangal réside dans le fait d’avoir su parler de la mort avec l’énergie de la vie.
Le talent d’Emmanuel Noblet est de faire pulser la scène théâtrale comme un rock de la dernière chance. Seul en scène, il incarne dans un tempo d’enfer les nombreuses stations et figures, tel un athlétique chemin de croix vers la résurrection.
Du 10 au 21 janvier à 20h30 sauf les 11 et 18 janvier à 19h.