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Couleurs Urbaines : un feu d'artifice musical

Vendredi 3 juin, la ville de la Seyne-sur-Mer laissait place au festival Couleurs Urbaines pour deux soirs de concerts. La première soirée chaleureuse a mis tous les festivaliers de bonne humeur.

Publié par Clémentine Carreno le 06/06/2016 - Modifié le 08/06/16 07:49
Couleurs Urbaines : un feu d'artifice musical

Un accès délicat vite oublié

Pour accéder à l’esplanade marine de la Seyne-sur-Mer, l’organisation avait mis en place deux parkings à proximité. Dès 19h30 le premier, un parking public, était déjà rempli. Mais le second, plus « sauvage », laissait beaucoup plus de liberté aux automobilistes. Un bon point à relever.

La file pour accéder au festival est déjà dense en ce début de soirée. On patiente avec le son de Deen Burbigo, le premier artiste de la programmation, dans les oreilles. La fouille est renforcée dans l’enceinte de l’esplanade ce qui explique cette attente. C’est toujours mieux de se savoir en sécurité.

A l’intérieur, on découvre un véritable village avec des stands en tout genre (prévention, exposition, artisanat…) et de nombreux points de restauration. La monnaie pour le bar se fait sous forme de jetons. Et la carte bleue est acceptée, chose assez rare dans ce genre d’événement. Un autre point fort pour Couleurs Urbaines.

Une atmosphère qui se réchauffe

Le soleil se couche peu à peu sur la scène, offrant un panorama agréable digne des meilleures soirées estivales. C’est à ce moment que Taïro fait son entrée. Les corps commencent à s’amasser devant l’artiste et bougent au rythme de ses sons mêlant dancehall et raggae. Il débite ses paroles qui parlent au plus grand nombre.

Après son titre Bonne Weed, on vous laisse imaginer l’odeur qui flotte dans l’air… . Pas le temps de se reposer, Cedric B arrive sur la petite scène située un peu en retrait. Si certains vont l’écouter, beaucoup en profite pour grignoter et/ou s’hydrater. Oui, il fait chaud lorsqu’on se déhanche !

Il est 21 heures quand Max Romeo déboule sur la grande scène. Le célèbre Jamaïquain, âgé de 72 ans, n’a rien perdu de son énergie. Sur des notes planantes il embarque les festivaliers, de plus en plus nombreux, dans son univers. 

Le clou du spectacle

Après avoir profité à fond de ce moment en compagnie de Max Romeo, le public n’est pas au bout de ses surprises. Le grand Patrice, parrain de cette huitième année des Couleurs Urbaines, est acclamé par la foule. Il a l’air heureux d’être là et nous aussi !

Il interprète ses tubes les plus populaires, comme Soulstorm ou Everyday Good, ponctués de chansons plus intimistes. C’est un véritable feu d’artifice musical qui clôture en beauté cette soirée réussie ! Toutes les générations se retrouvent pour profiter à fond de ce moment unique.

Un succès qui montre une nouvelle fois que les événements à l’image de celui-ci ne doivent en aucun cas disparaitre de la région !

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