Débarqués dans le bouillon de culture phocéen, ces chants s’imprègnentb des mélodies du désert, de la polyrythmie du Maghreb, du compas flamenco. Un hommage, finalement, à la Sicile de ces paysans « usés par le soleil », mais aussi à tous ceux qui ont essayé de partir et ont échoué, à ceux qui sont partis et songent au retour, à ceux qui se sont laissés adopter par un port lointain, en tissant leurs propres traditions et mélodies avec celles de l’autre.