D’essence modale, comme la plupart des autres grandes traditions orientales, la musique persane laisse une longue part à l’improvisation.
Elle est fondée sur une tradition orale en perpétuel mouvement, où chaque Maître apporte sa propre contribution musicale. Les noms de certaines séquences mélodiques se retrouvent déjà dans la littérature iranienne antéislamique, et l’on peut reconnaître des instruments musicaux, en usage aujourd’hui, sur de très vieux bas-reliefs ou miniatures persans. Cette musique met en avant les rapports qu’entretiennent la poésie, la mélodie et le rythme. La deuxième partie laisse part à la création, née de la rencontre entre deux univers : celui de Shadi Fathi et Bijan Chemirani.
