Le travail de Lina Jabbour a toujours questionné les notions de voyage et de déambulation. Ses premiers travaux renvoient à un discours identitaire fortement politisé, évoluant peu à peu vers une esthétique davantage marquée par un vocabulaire onirique. Comme si la question du statut de l’étranger se substituait lentement à celle de l’étrange.
Ses dernières installations privilégient la pratique du dessin avec celle de la peinture murale et jouent de plus en plus sur le parcours de l’exposition. Elles questionnent le point de vue et opèrent des va-et-vient entre un état fixe et un état mouvant.
Les installations modifient les espaces et font cheminer le spectateur dans un environnement immersif vers un registre plus intimiste. Près de 25 œuvres seront présentées à l’occasion de cette exposition : dessins, vidéo et installations.