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Marseille prête à accueillir les Jeux Olympiques en 2024

Marseille pourrait accueillir les épreuves de voiles des Jeux Olympiques de 2024 si la candidature de Paris est validée et ensuite retenue par le CIO.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 09/04/2015
Marseille prête à accueillir les Jeux Olympiques en 2024

La baie de Marseille accueillera-t-elle les épreuves de voile des Jeux Olympiques en 2024 ? Encore beaucoup d'étapes à franchir avant un tel événement, mais la ville de Marseille va se déclarer officiellement candidate ce lundi lors du conseil municipal.

La candidature de Paris doit tout d'abord être officialisée courant avril. La capitale hésitait encore il y a quelques mois avec l'organisation de l'exposition universelle en 2025. Ce dernier événement dure bien plus longtemps et offre d'importantes retombées économiques face aux Jeux Olympique. Il n'est pas certain que l'Ile de France soit en mesure de candidater aux deux événements d'envergure mondiale à la fois.

Deuxième étape, quelle ville ou région accueillera les épreuves de voile ? Impossible de faire des régates sur la Seine, Paris doit donc trouver un partenaire pour la voile. Marseille n'est pas seule en lice : La Rochelle est officiellement candidate. Brest et la Normandie font aussi acte de candidature. La cité phocéenne dispose de nombreux atouts mais seront-ils suffisants face à l'éloignement géographique ? 

Face à ses concurrents, Marseille c'est une belle expérience dans l'organisation de compétitions, un balcon exceptionnel pour le public avec la Corniche et le Prado et puis un lieu d'entraînement régulier pour l'équipe de France grâce au Pôle France Voile.

Si la ville annonce que cette candidature se fera en partenariat avec le Comité National Olympique et Sportif Français, ce dernier ne semble pas placer Marseille dans ses favoris. Dans son étude d'opportunité déposée le 12 février dernier à Paris, il indiquait que "le site de voile serait situé à moins d’une heure du village olympique (de Paris NDLR)." excluant de fait la candidature phocéenne.

Troisième étape à résoudre, celle du financement. La ville reconnaît que "le volet économique de ce dossier reste à affiner. Mais une grande partie des infrastructures sera financée par le Comité International Olympique."

Enfin, la dernière étape, et pas des moindres, il faudra aussi que Paris soit désignée par le CIO. On ne connaît pas encore les autres villes candidates, mais on se souvient encore de la défaite cuisante des Parisiens face à Londres pour les J.O. de 2012.

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