Chère Jeanne Cherhal,
Difficile de croire que ton dernier passage à l'Espace Julien remonte à 12 ans. Tu étais resplendissante dans ton tailleur blanc, puis dans ta robe pailletée, la dizaine d'années écoulée n'a eu aucun impact sur ta beauté. Tu me donneras ton secret de jeunesse.
Je me permets de te tutoyer Jeanne, car après tout ce que tu as partagé avec nous samedi soir, on est presque intimes. Tes doutes, tes amours, tes envies mais aussi tes revendications aussi bien dans tes nouveaux titres que dans ceux de "ta jeunesse", comme tu les appelles. Merci de m'avoir raconté un bout de ta vie, "Juju", du sobriquet que tu nous as donné, t'as écouté religieusement. Merci de nous avoir fait sourire, de nous avoir collé des sacrés frissons quand tu as clamé que "Quand c'est Non c'est Non". Merci d'avoir osé reprendre le titre de Colette Renard "Les nuits d'une demoiselle", version 2.0, et de t'être verbalement masturbée à coup de tweets et de "rafraichissement de page". Non lecteur coquinou, Jeanne est une grande dame tu n'as manqué aucune séance coquine physique samedi, j'ai bien dit verbalement.
Au passage tu me donneras le nom de ton chorégraphe, j'aimerais maîtriser les jetés de jambe et les pas de crabes avec la même souplesse que toi. Que dire d'autre, Jeanne hormis de te demander de ne pas attendre 12 ans avant de revoir tes cambrures, et de rentrer de nouveau dans ton intimité.
A bientôt Jeanne Cherhal
Juju qui t'aime
