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Nocturnes, le rêve dans la bande dessinée

Du 17/02/2015 au 18/07/2015 - Marseille - Archives et Bibliothèque départementales Gaston Defferre - 14 °
45 km/h
Terminé
Publié par Redac . le 23/01/2015
Nocturnes, le rêve dans la bande dessinée

Nocturnes, le rêve dans la bande dessinée. Une exposition, à découvrir aux Archives départementales, du 17 février au 18 juillet.

"Tout ce que l’imagination humaine est capable de produire, le crayon du dessinateur est en mesure de le faire apparaître sur le papier, sans rencontrer de résistance." Thierry Groensteen, commissaire de l’exposition. Le phénomène du rêve, ce « gardien du sommeil » a toujours interrogé l’humanité.

Des temples d’incubation de l’Antiquité destinées à provoquer des rêves à usage thérapeutique aux grands songes fondateurs présents dans la bible, l’homme cherche à utiliser, mettre en mots et en images ce « matériau » de la nuit. Le rêve, source d’inspiration et processus créateur, irrigue toutes les disciplines artistiques, jusqu’au neuvième art : la bande dessinée.

Quatre thématiques s'ouvriront au visiteur :

Rêves d’enfants

Publié chaque dimanche dans le supplément illustré du New York Herald à compter d’octobre 1905, Little Nemo in Slumberland, de Winsor McCay, est l’histoire d’un enfant qui n’existe qu’à travers ses songes. Nemo, c’est-à-dire « Personne », se réveille inéluctablement dans son lit à la dernière case de la planche, et nous ne saurons rien de sa vie jusqu’à son prochain rêve.

McCay est le dessinateur qui institutionnalise la « case du réveil » comme l’aboutissement logique et nécessaire de tout récit onirique.

Autres rêves

Avec le personnage de « Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves », Marc-Antoine Mathieu développe depuis 1990 un méta-monde borgésien où c’est le langage même de la bande dessinée, son support, ses codes et ses lois, qui suscitent et déterminent les péripéties. Condamné au hors-piste narratif, Julius emprunte tous les chemins de traverse du rêve.

Cauchemars

Souvent, les cauchemars sont moins de l’ordre d’un scénario que d’une vision : une image, et tout est dit. Chez Hergé, ces visions de terreur sont particulièrement mémorables. Dans une œuvre que l’on a trop souvent voulu réduire aux valeurs de l’ordre, de la bienséance et de la rationalité, elles font surgir de l’élucubration, du fantastique, de l’épouvante, en un mot du refoulé - comme l’a bien observé René Pétillon.

Journal de rêves

Il a fallu attendre que la bande dessinée annexe le vaste domaine des écritures du Moi, de l’autobiographie, pour que des dessinateurs entreprennent de mettre des images sur leurs propres rêves. Une démarche qui ne va pas de soi car les images mentales, qu’elles soient rêvées, imaginées ou remémorées, sont partielles et vagues ; il leur manque cette précision à laquelle est astreint le dessin.

agenda
Du 17 février au 18 juillet 2015
Terminé
9h
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Évènement terminé
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