Un poème visuel sur le blanc et la couleur comme une métaphore de la vie que la différence enrichit. Par l’une des compagnies les plus douées du Royaume-Uni.
Bienvenue dans le monde scintillant de White, où tout est blanc, lumineux et éclatant. On n’y entend que des chants et gazouillis d’oiseaux – blancs – qui résonnent dans les bois. Même la nuit, tout brille et resplendit. Sur ce havre de paix veillent deux gardiens, dont la tâche est de protéger les maisons des oiseaux, immaculées elles aussi, et de préserver le lieu de toute impureté. Mais là-haut, à la cime des grands arbres, on dirait que tout n’est pas aussi blanc. Des couleurs apparaissent, d’abord le rouge, puis le bleu, ensuite le jaune, qui vont venir bouleverser – pour le meilleur – ce bel équilibre… Lumineuse métaphore de la vie, White s’est imposé, depuis sa création en 2010 au festival Fringe d’Édimbourg, comme l’un des fleurons de la compagnie écossaise Catherine Wheels, l’une des meilleures spécialistes du théâtre jeune public.