Détestable, elle avance démasquée, fière et forte, dans un monde masculin et violent, où elle prend les armes. Hugo dessine un personnage d’une grande noblesse, admirable autant que détestable. Forte d’une filmographie puissante, intuitive, déstabilisante, Béatrice Dalle a su imposer une nature irréductible qui, de façon évidente, pourra dialoguer d’égale à égale avec cette Lucrèce Borgia.