Avec cette création, Angelin Preljocaj livre une vision impressionniste des Contes des Mille et Une Nuits.
Par-delà une Méditerranée réelle, le chorégraphe nous amène, avec ses 18 danseurs, dans un Orient rêvé pour une pérégrination sensuelle et magique. Une multitude de tableaux, où la danse et la lumière forment une calligraphie évocatrice de l’Inde, la Perse ou l’Arabie, n’empêche pas la figure mythique de Shéhérazade de s’imposer, grâce à son verbe, comme un rempart à la barbarie. Elle devient l’image d’un certain féminisme qui peut naître dans les contextes oppressants.