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Jeudi 24 juillet 2014 - Festival de Martigues

Le 24/07/2014 - Martigues - Centre Ville
Terminé
Publié par Ségolène Thos-Collignon le 19/06/2014
Jeudi 24 juillet 2014 - Festival de Martigues

Soirée Côte d'Ivoire, Georgie et Provence, avec le Théâtre du Canal Saint Sébastien dans le centre ville de Martigues.

Bendia

Bendia, qui signifie « bonne entente », rassemble plusieurs générations d'artistes portant les espoirs et les luttes de toute une nation. Cet ensemble puise dans le vaste répertoire populaire les chants de différentes ethnies de la mégapole ivoirienne.

Escales de rythmes, voix captivantes, l'accent est mis sur le métissage, mélange de compositions traditionnelles d'inspiration mandingue et réarrangées.

Cote-ivoire-reduit Instants magiques propulsés par les dununs et les djembés, la calebasse, le gongoma ou encore le balafon et le n'goni. Particularité, Bendia réunit quatre tambours sacrés dénommés attoungblans qui participent à la naissance du groove. Des mélodies colorées nous plongent au cœur des mariages d'Adbijan et de celui des rites célébrés dans l'Afrique rurale. Les masques sortent sur scène comme pour matérialiser les liens ancestraux et redonner force à la jeunesse ivoirienne.

Fondé en 2012 par Baba Touré, percussionniste exceptionnel reconnu par les plus grands, Bendia est accompagné par les deux célèbres chanteuses et griottes Mamou Koné et Fanta Cissé.

La Capouliero
Provence

En 1963, Laurette et Lucien Durand, amoureux de la langue et des arts et traditions de Provence, créaient La Capouliero. Loin d'un enfermement et consciente de l'émiettement des cultures traditionnelles, cette jeune association a immédiatement fait preuve d'une grande ouverture sur les cultures du monde.

C'est en 1988, au retour du Festival de Moscou, que danseurs, musiciens et responsables ont décidé de se lancer dans l'aventure d'une grande rencontre interculturelle à Martigues.

Aujourd'hui, le « Groupe Folklorique » est devenu « Ballet Folklorique », et le Festival un rendez-vous incontournable, en perpétuelle remise en cause.

Ensemble academique national de chants et danses
Mongolie

Le peuple du grand Gengis Khan, représenté à Martigues par son plus grand ballet, a su rester proche de ses valeurs ancestrales et, malgré l'immensité du territoire, une géographie difficile et exigeante, un climat peu docile, une bonne part de la population reste nomade et fidèle à ses coutumes. Chaque type de danse mongole présente des mouvements qui expriment l'identité des exécutants, aussi bien que leur affiliation tribale et ethnique. Les Mongols sont un peuple très musical et cette culture est profondément intégrée dans leur vie de tous les jours. La musique mongole utilise des gammes pentatoniques et des sons évoquant divers bruits de la nature. C'est une musique de bardes, liée à la steppe et au cheval. La musique vocale est essentielle et très variée, mais on retiendra le chant diphonique, khöömei, chant de gorge formant une mélodie comportant jusqu'à trois voix !

Leur spectacle mêle danses et chants traditionnels inspirés de la vie nomade, au son de la cithare – yatag – de la flûte et du morin khuur, vièle à tête de cheval à la sonorité proche du violon. Les danseurs suivent des mélopées qui évoquent une vie au plus près de la nature, l'attachement des hommes à la terre ou d'anciens exploits guerriers. Ils portent des masques géants pour exécuter les danses rituelles et chamanistes figurant des personnages du panthéon païen et faisant référence au bouddhisme tibétain. C'est leur première tournée en France, une chance pour nous de tirer les enseignements d'une des rares civilisations encore en harmonie avec la nature...

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