Des hommes du Jazz, formés à la musique classique, osent confronter Schumann à Monk, Bartók à Parker et Bruch à Ellington. Une création explosive. Petit tour d’horizon d’un univers où le savant tutoie le populaire, où la surprise rallie l’évidence.
S’il qualifie son instrument « d’orchestre à lui tout seul », Vincent Peirani n’en sait pas moins se mettre à l’écoute des autres. Leader charismatique, il se place ici au service d’un groupe qu’il a lui-même constitué. Comme lui, les musiciens qu’il a rassemblés font partie des nouveaux visages du jazz français : le pianiste Paul Lay, le contrebassiste Simon Tailleu et le violoncelliste François Salque, à la carrière plus transversale. Tous connaissent l’histoire de la musique sur le bout des doigts, tous ont une technique irréprochable ; de quoi s’autoriser les plus grandes audaces. C’est peut-être là ce qui réunit foncièrement ces quatre jeunes et brillants interprètes : une passion contagieuse pour la liberté et l’inventivité.
Paul Lay Piano Vincent Peirani Accordéon François Salque VioloncelleSimon Tailleu Contrebasse