Ça sonne... la pluie au téléphone.
Un bruit familier que l'on n'attendait pas là.
Un visiteur invisible sorti de quelle imagination ?
Parfois, au beau milieu du jeu ou en plein ennui, il suffit d'un rien pour écouter, voir, inventer ou bouger autrement.
C'est tout le propos de cette chorégraphie qui, sans mièvrerie ni décor inutile, avance, un pied dans l'univers intemporel du quotidien, l'autre dan une poésie légère et taquine.
Par leur pouvoir de suggestion, bruits et sons sollicitent le corps des danseuses mues par une irrépressible envie de tirer les ficelles d'une histoire qui s'improvise : des regards s'interrogent, des gestes se répondent, des objets s'en mêlent, prétextes à de nouvelles situations.