Quatre frères et sœurs se réunissent, à la mort de leurs parents, dans le pavillon témoin d’une résidence HLM au sein duquel ils ont passé toute leur enfance. Entre les préparations de l’enterrement et l’organisation de la revente de la maison, les souvenirs rejaillissent. L’équilibre précaire dans lequel ils se trouvent est bouleversé lorsqu’une entreprise d’ameublement de terrain découvre dans leur jardin les ossements d’un corps humain. Il s’agit en réalité du corps de Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, dont la dépouille n’avait encore jamais été retrouvée. L’héritage n’est plus le même.
Ecrire une histoire c’est renoncer à toutes celles qui auraient pu être écrite. Ecrire une histoire c’est perdre de vue l’ensemble. C’est oublier qu’il aurait pu en être autrement. Aussi Des territoires n’est pas une pièce sur la banlieue, ni sur le racisme, ni sur le deuil, ni sur l’adoption, ni même sur le temps qui passe… Mais au contraire sur une banlieue, sur un racisme, sur un deuil, sur une adoption, sur une façon que le temps a eu de passer.