Nioukhine, la cinquantaine, doit faire une conférence à la demande de sa femme sur les méfaits du tabac dans un cercle de province. Il est peu question de tabac mais plutôt des lamentations d’un homme que sa femme tyrannise depuis trente-trois ans et qui profite de ce bref instant de liberté pour s’apitoyer sur son sort.
Cette petite pièce en un acte porte en germe tous les thèmes chers au grand auteur russe : vies ratées, illusions perdus, destins brisés, lucidité extrême, éclairés par la tendresse et l’humour et la bonté propres aux à l’homme.