20 ans ! Ce n'est même pas l'âge qu'avaient Alice, Mathilde, Sam ou Fred quand ils sont devenus Ogres.
20 ans d'une histoire foncièrement singulière et profondément marquée du sceau de la liberté, à tous niveaux.
20 ans à défendre, sans aucune concession à « l'air du temps », leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde, qu'elle se fasse « classique » ou métissée, acoustique ou électrique, clin d'œil aux glorieux anciens ou directement en prise avec les sonorités du nouveau millénaire, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou pour les grands ou pour les deux à la fois... Et l'écriture, entre réalisme et poésie du quotidien, porte la marque des préoccupations citoyennes de gens impliqués et responsables. Sans jamais se permettre de donner des leçons.
20 ans à développer incessamment de nouveaux et atypiques projets, dont la rencontre semble être le maître-mot. Il était, dès lors, naturel de ne pas partir seuls célébrer cette double décennie. Il s'agit là encore de l'histoire d'une rencontre, avec Eyo'nlé, fanfare béninoise, cette fois. Du plaisir pris dans l'échange, musical et humain, est née l'envie, et de l'envie le projet. C'est ainsi que ces huit musiciens [cinq cuivres, trois percussionnistes], qui brassent différentes cultures musicales béninoises qu'ils teintent d'arrangements jazzy, viendront partager cette aventure avec la fratrie et enrichir la palette déjà large de l'instrumentation de titres des Ogres, et lui insuffler une énergie différente, celle d'un autre continent.
20 ans, c'est aussi un âge à célébrer. Et, si on ne vous l'a pas raconté ici, les Ogres savent aussi faire la fête. Et plus encore, la partager !