Dans la cour d’école, Jonathan embrasse Latifa. C’est un coup de foudre qui bouleverse les témoins de la scène – les filles, les garçons, les profs et même le directeur – une passion qui, telle une éclipse observée à l’œil nu, les éblouit et brûle leurs regards.
L’histoire est simple, belle et simple. Universelle. Les mots sont justes, chargés. Essentiels.
Dans ce texte, à la fois témoignage et récit, confidence et confession, chacun se met à nu, se dévoile, ouvre une porte vers l’intimité et l’immensité. L’immensité de l’être, de l’imaginaire, l’immensité de l’amour qui nait entre deux corps. La possibilité.
Au croisement du clip et de l’oratio, cette partition lumineuse mêle audacieusement poésie, danse, musique et sampling vocal, pour raviver en chacun de nous la flamme et l’émoi du premier amour.
Texte : Luc Tartar
Mise en cène : Eric Jean