Avec ses 138 films, Louis De Funès, au succès pourtant tardif, devient le champion incontesté du box-office français des années 60 à 70, grâce au personnage français moyen, impulsif, râleur, au franc parler parfois dévastateur qu’il savait si bien incarner.
Devenu star, De Funès ne fut jamais, à l’écran, trahi par la musique. Sans doute les compositeurs étaient-ils sensibles à la modernité de son jeu, essentiellement fondé sur la notion de rythme, élément clef de l’écriture musicale.
Cette idée sera confirmée par le programme que la Saint-Nazairienne met en exergue lors de ce concert où du Petit Baigneur à La soupe aux choux, en passant par Rabbi Jacob, Fantômas, Le Corniaud, ou encore L’aile ou la Cuisse, La Folie des Grandeurs et le célébrissime Gendarme à Saint-Tropez, les partitions de Raymond Lefèvre, Vladimir Cosma, Jean-Michel Defaye, Gérard Calvi, George Garvarentz et Michel Polnareff portent au firmament l’influence d’une nature comique d’exception.
