Puisant son inspiration parmi les contes des mille et une nuits le chorégraphe propose une œuvre qui met en valeur la sensualité et l'érotisme de la femme, révèle les forces de ses fragilités dans un monde d'hommes. Femmes combattantes, guerrières en robes rouges, femmes amantes, l'esthétisme est toujours au rendez-vous, la technique de danse sans faille comme dans les sublimes duos entre Natacha Grimaud et Jean Charles Jousni ou encore Yurié Tsugawa et Sergio Diaz. Une pièce parfois doucement provocante, parfaitement servie par les costumes signés Azzedine Alaïa, la musique de Natacha Atlas et surtout 18 danseurs de grands talents que l'on a hâte de retrouver en octobre prochain.
Par Didier Philispart
