Il ne fait aucun doute que Les Cent Vierges de Lecocq dont, à l’instar de l’Arlésienne, on parle toujours mais qu’on ne voit jamais et pour cause, est l’œuvre la plus amusante et la plus débridée du célèbre compositeur.
Le livret original situait l’intrigue en Angleterre et se montrait gentiment moqueur de nos amis d’outre-manche toutefois, en 1942, la censure allemande s’étant opposée à la représentation scénique d’une action se déroulant en Grande Bretagne, Albert Willemetz et André Mouezy-Eon remanièrent entièrement l’œuvre en conservant toutefois l’intégralité de la partition. La réussite fut au rendez-vous et, grâce à eux, Les Cent Vierges commencèrent une nouvelle carrière.
Cent vierges doivent être envoyées auprès des colons de l’île verte afin d’assurer la repopulation du territoire. A la suite d’une bévue, deux dames, l’une jeune mariée, l’autre quelque peu plus âgée, se retrouvent embarquées
sur le navire qui sombrera en pleine mer.
Bien entendu, elles font partie de la chaloupe des rescapées et vont être offertes en pâture aux appétits des colons. Courageusement les maris ont trouvé le moyen de les suivre et arrivés dans l’île, pour échapper à la pendaison, seront contraints d’adopter un déguisement féminin. Après bien des quiproquos qui mettront en péril la vertu des dames et aussi celle de leurs maris, tout s’arrangera bien évidemment.
Opérette en quatre actes
Musique Charles Lecocq
Livret d’André Mouezy-Eon et Albert Willemetz
Mise en scène Jack Gervais
Direction Musicale Bruno Conti
Avec Laure Crumiere, Christine Bonnard, Perrine Cabassud, Dominique Desmond, Philippe Fargues, Jacques Lemaire, Patrice Blanc, Mikhael Piccone, Antoine Bonelli.
