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Rencontre avec Martin Carrese, membre fondateur du OFF 2013

C'est un des membres fondateurs du OFF de Marseille 2013. Martin Carrese nous explique les enjeux du Off.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 16/04/2012 - Modifié le 17/04/12 12:21

On parle uniquement de Marseille, et la Provence dans tout ça ?

Le projet de départ se situait à Marseille. Nous, on est installé et on travaille à Marseille.  Et comme le projet est parti avant tout d’une blague, qui était Marseille 2013. On a essayé de se recentrer sur le champ d’action qu’on pouvait atteindre, Marseille étant un concentré de Provence.
Sur le reste du territoire, on laisse Marseille Provence 2013 ( le ‘in’ NDLR ) s’occuper d’organiser les événements.

Aujourd'hui, on est loin de la blague. A quel moment, vous êtes passé de la blague au concept de projet réalisable et sérieux ?

On a été forcé ! D’une part, par la réaction suite aux différentes annonces de Marseille Provence qui ont déçu, à la fois le public, et à la fois les artistes et partenaires financiers. Il y a eu un report d’attente qui s’est effectué sur nous.  On s’est professionnalisé par la force des choses et nous étions obligé d’avoir un discours clair et lisible par un maximum de personnes.
Aujourd’hui, Marseille Provence 2013 s’intéresse à un public très ciblé par la culture. S’y on en parle au grand public, personne ne s’y intéresse vraiment pour le moment.
On a du se professionnaliser tout en gardant une part d’humour.  Il y aura toujours un esprit un peu frondeur, un peu pirate ; mais que l’on est obligé d’habiller dans un cadre sérieux.

Un projet qui prend aujourd'hui de nouvelles dimensions...

On a été abordé au courant de cette année, par différentes institutions. On est en discussion avec eux. Mais aujourd’hui, rien n’est concret.

On est une équipe de dix. Tous bénévoles. Il faudrait pouvoir engager une équipe dédiée, engager des personnes à temps plein.
Mais au point où on en est, même si on n’a pas d’argent, on continuera. Mais c’est certain, qu’un peu d’argent et de moyens, nous permettraient d’installer des structures, des méthodes qui nous permettrons d’être durables et de passer l’année 2013, et continuer les années d’après… Jusqu’en 3013 !

Les rapports avec le in ? Jean-François Chougnet, le directeur de MP2013 était présent à votre conférence de presse. Quels sont vos rapports ?

Ni chaud, ni froid. De leur part, comme de la notre, nous n’avons pas réussi à créer une collaboration et trouver une manière de travailler ensemble.
On se regarde. Nous sommes chacun l’un et l’autre sur des rives opposées. On sait qu’ils ont un regard bienveillant sur nous, mais aucun rapprochement n’a été fait pour le moment.

Quelle complémentarité ?
Est-ce que vos projets sont des projets qui ont été refusés par Marseille Provence 2013, où au contraire, ont-ils été spécialement conçus pour le off ?

La plupart des projets sont inédits. On a clairement dit l’année dernière que nous n’étions pas le salon des refusés. Il se peut très bien que dans la masse des projets que nous avons reçu, certains ont été proposés au in puis ont été refusés, maintenant, nous cela ne nous regarde pas.
On essaye de tirer vers le haut les projets qui nous semblent intéressants et nous paraissent pertinents par rapport au discours qu’on a. On essaye d’avoir un discours très large. Mais maintenant, nous avons notre petite direction artistique. Comment on regroupe les choses, comment ca se passe.

Et de leur coté, Marseille Provence 2013 ne vous a pas encore piqué de projet ?

Il y a certains projets qui sont dans les deux, mais très peu.

> Le OFF dévoile son programme

Propos recueillis par JB. Fontana

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